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XXXV]
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Les Spectacles de la Foire.
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fortes indemnités à l'Académie royale de musique, tandis qu'au contraire les directeurs des Variétés-Amusantes, qui voulurent soutenir leurs droits devant la justice, furent bel et bien dépossédés, et remplacés par les nommés Gaillard et Dorfeuille. Ces derniers transportèrent, l'année suivante, les Variétés-Amusantes au Palais-Royal, et donnant à leur théâtre le nom de Variétés-du-Palais-Royal, ils en modifièrent peu à peu Ie répertoire et les acteurs, si bien qu'à Ia fin de 1790 ils purent accueillir dans leur troupe deux transfuges de la Comédie-Française, Monvel et Julie Candeille, dont le jeu ne parut pas le moins du monde déplacé sur cette ancienne scène foraine.
Deux autres théâtres, également situés au Palais-Royal, jouissaient, à la même époque, d'une certaine vogue, c'étaient les Ombres chinoises, fondées en 1774 par Dominique-Séraphin-François, dit Séraphin, et le spectacle des Petits-Comédiens de S. A. S. Mgr le comte de Beaujolais. Ce dernier théâtre, fondé en 1784 par une société de spéculateurs, avait eu d'abord des marionnettes pour acteurs. Plus tard, elles furent remplacées par des enfants qui jouaient la comédie et l'opéra-comique avec succès. Mais là encore les grands théâtres intervinrent et réduisirent les petits comédiens du comte de Beaujolais à la pantomime.
Ce fut alors que, pour sortir d'un répertoire aussi
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